Les ex-voto du temple gallo-romains de la forêt d'Halatte et la muraille du IIIe s. © I. Leullier

Une partie du sous-sol se présente comme un musée de site où le visiteur découvre, adossés aux fondations de la muraille, les vestiges d’une maison gallo-romaine sur laquelle a été bâti le palais. L’autre section, une belle cave voûtée abrite la mise en scène du spectaculaire ensemble d’ex-voto gallo-romains exhumés lors des fouilles du temple de guérison de la forêt d’Halatte, proche de Senlis.

La salle médiévale © I. Leullier

Les collections archéologiques se déploient au rez-de-chaussée, autour d’un monumental socle en bronze mis au jour dans l’enceinte du Château royal où se trouvaient d’importants monuments publics à l’époque de la conquête romaine. Il porte une dédicace, datée 48 apr. J.-C, à l'empereur Claude dont la statue n’a pas été retrouvée. La majestueuse salle voûtée d’ogives du XIVe siècle renferme de rares sculptures (Tête d’homme barbu dite Tête de Senlis) et objets liturgiques du Moyen Âge.

La grande salle des peintures © I. Leullier

A l'étage sont présentées les peintures du XVIIe au XXe siècle (Champaigne, Vignon, Corot, Boudin, avec deux pôles importants, consacrés au maître de Manet, Thomas Couture, l’auteur des Romains de la décadence (Paris, musée d’Orsay) et aux Primitifs Modernes, appellation créée par Wilhelm Uhde, pour dénommer des peintres autodidactes comme Louis Bombois, André Bauchant et de Séraphine Louis dite Séraphine de Senlis dont le musée conserve un fonds important (Grandes Marguerites, Arbre de vie, Arbre de paradis).

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