La vénerie consiste à chasser à courre avec une meute de chiens courants un animal sauvage jusqu’à sa prise éventuelle. Héritière d’une longue tradition, elle s’exerce à « cor et à cris », au son de la trompe et de la voix. Elle obéit à un rituel et utilise un vocabulaire spécifique. Chaque équipage est identifiable par les couleurs et le bouton de la tenue que portent ses membres.

Une journée de chasse à courre

La quête

Tôt le matin, les valets de limier et piqueux font le bois pour localiser l’animal.

La quête © Jean Perney
La quête © Jean Perney

Le rendez-vous et le rapport

Les membres de l'équipage, les invités et suiveurs se retrouvent en forêt. Les hommes font leur rapport au maître d'équipage.

L’attaque

Les chiens suivis des cavaliers et sous la conduite du maître d’équipage, s'élancent sur la voie de l'animal.

Le départ pour la chasse © Jean Perney
Le départ pour la chasse © Jean Perney

Les circonstances de la chasse

Par différentes ruses, comme le change ou le défaut, l'animal cherche à fuir ses assaillants et à mettre les chiens en défaut.

Le change © Jean Perney
Le change © Jean Perney

L’hallali

Les chiens font face à l'animal prêt à se rendre.

La curée

Au son des trompes, les bas morceaux de l'animal sont offerts à la meute. Le pied droit de l’animal est offert par le maître d’équipage à l’un des invités, ce sont les honneurs.

Principaux termes de vénerie

>> La Société des Amis du musée de la Vénerie