Historique du musée

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Senlis constitue l’une des villes les plus appropriées pour recueillir le souvenir des Spahis. Cette cavalerie indigène fut mise au service de la France en 1830, lors de l’expédition d’Alger par un brillant cavalier nommé Yusuf. Une loi du 9 mars 1831 devait consacrer son existence au sein de l’armée française.

Deux régiments de Spahis ont tenu garnison à Senlis, le 4° Régiment de Spahis Marocains de 1928 à 1939, et le 7° Régiment de Spahis Algériens de 1948 à 1962. Le souvenir en reste gravé dans les mémoires. Après avoir séjourné à partir de 1978 à l’hôtel de Vermandois, puis dans la chapelle du chancelier Guérin du palais épiscopal dès 1983, le musée des Spahis est installé depuis 1991 à l’entrée du Château royal dans une maison acquise par la Ville.

L’association Le Burnous, fondée en 1895 et ouverte à d’anciens Spahis, Goumiers, Méharistes et Sahariens, signe en 1993 une convention avec la ville de Senlis, pour entériner la donation d’objets, documents, uniformes souvenirs et pièces diverses qu’il convient de sauver de la destruction et de l’oubli. Ces collections qui forment le cœur de la collection ont pu s’enrichir ces dernières années grâce à des dons et acquisitions.

Parcours

Fanions de Spahis

Le musée occupe les deux niveaux d’une maison située à l’entrée du parc du Château royal. Il présente au rez-de-chaussée des uniformes, des fanions, des éléments de harnachements, des tougs, ainsi que des armes. Au premier figurent d’autres tenues, des souvenirs personnels et divers documents, photographies, gravures, dessins et tableaux qui retracent l’histoire des Spahis.

L’association Les Amis du Musée des Spahis assure la gestion des collections, tant sur le plan de l’inventaire des pièces que de leur présentation muséographique.