Auteur

Dates de l'auteur

Titre

Coqs

Datation

1690 entre ; 1700 et

Matériaux et techniques

porcelaine moulée, émail stannifère, émaux polychromes

Dimensions

H. 0,295 ; l. 0,208 ; Ep. 0,11 m

Inscriptions

Sur le rocher, restes de 2 étiquettes : 45, [M]ennessie[r]

Lieu de conservation

Musée d'Art et d'Archéologie

Statut

propriété de la commune ; Senlis ; Musée d'Art et d'Archéologie

Numéro d'inventaire

A.2005.0.17.1

Historique

Dans le legs Mennessier, ces deux coqs sont dits en « vieille faïence » et ne comportent pas d’indication liée à leur provenance. Le bulletin de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Senlis à partir des données fournies par « M. Loiseau, spécialiste parisien » signale : « Deux coqs en porcelaine de Chine, polychromes, de l’époque Kienlong (Louis XV), en parfait état et de haute valeur artistique et marchande. » Plus récemment, Manuela Finaz de Villaine (par l’entremise de Nicole Garnier, 2011) considère ces deux coqs comme d’origine japonaise, Arita, fin 1690, début XVIIIe siècle, dans l’esprit de ceux produits en Chine. En Chine, comme en Europe, le coq est courant au XVIIIe siècle dans le domaine de la céramique. Annonciateur de l’aube, il symbolise la fiabilité et la libération grâce au passage des ténèbres à la clarté. Cependant, ces deux coqs ont pour les Occidentaux avant tout une fonction décorative. Au XVIIIe siècle, l’Europe recherche particulièrement la production chinoise et japonaise qui arrivait par navires entiers. Les manufactures européennes, notamment celles de Chantilly, s’inspirent alors du type des coqs en porcelaine.