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Rendez-vous de chasse du baron Schickler

Auteur

Anonyme

Dates de l'auteur

Titre

Rendez-vous de chasse du baron Schickler

Datation

1820 ; 1830

Matériaux et techniques

peinture à l'huile, toile

Dimensions

H. 0,69 ; l. 0,87 m (oeuvre) ; H. 0,90 ; l. 1,157 m (cadre)

Inscriptions

Lieu de conservation

Musée de la Vénerie

Statut

propriété de la commune ; Senlis ; Musée de la Vénerie

Numéro d'inventaire

V.2011.4.1

Historique

Jean-Georges Schickler qui est représenté au centre de la composition, ce qui est logique. Jean-Georges Schickler était né le 27 juin 1793 (et non en 1785) à Bordeaux et il décède très jeune le 17 mars 1843 au 17 place Vendôme dans l’hôtel Croizat qu’il avait acheté quelques années après son installation à Paris. L’hôtel Croizat actuellement est une des parties de l’hôtel Ritz. Jean-Georges est enterré au Père-Lachaise. Dire qu’il est prussien est réducteur puisque ses ancêtres sont suisses et mulhousiens (et donc membres de la confédération helvétique) ; pour des raisons commerciales les Schickler étaient devenus des sujets du roi de Prusse, mais ils restèrent jusqu’au début du XXe siècle attachés à la Suisse. La mère de Jean-Georges est une Streckersen, appartenant à une famille suisse installée à Bordeaux durant le XVIIIe siècle pendant l’âge d’or de ce port atlantique. Jean-Georges n’est pas à proprement parlé un banquier, il est seulement propriétaire de la banque berlinoise Gebrüder Schickler ; des fondés de pouvoir gèraient à Berlin cette importante banque. Jean-Georges après avoir loué le domaine de Mortefonfaine s’installa dans le domaine de Rambouillet où sa meute d’une centaine de chien était dépassée seulement par celle du duc d’Aumale à Chantilly. Malheureusement Jean-Georges était malade (il est épileptique), un jour victime d’une crise il tomba de cheval au milieu de ses chiens et ce fut miracle qu’il ne fût dévoré. Après cet incident Jean-Georges quitta Rambouillet et vendit sa meute plus tôt que la date que celle indiquée vers 1837. Je peux vous donner de nombreux détails ayant bien étudié ce « lignage cosmopolite » allié aux meilleures familles françaises comme les Suchet d’Albufera, les Choiseul-Praslin, les Roger ou les Pourtalès. Informations de Jean Baboux, mail 23/09/2013